Sophie la Harpiste est si attachée à sa harpe qu’elle l’a personnifiée en la baptisant Angela. Au départ, sa mère souhaite qu’elle s’initie à cet insrument, sans doute pour combler sa propre frustration de n’avoir pu en jouer. Après quelques bouderies naît une histoire d’amour entre la harpe et l’enfant, qui compromettra ensuite les flirts de l’adolescente. La comédienne livre l’histoire à moitié fantasmée de sa vie à travers une série de confessions entrecoupées de morceaux classiques (Mozart, Haendel, Bach…). On est assez fasciné par cet instrument baroque, presque organique, qu’elle maîtrise sur le bout des ongles, mais son histoire un peu fleur bleue est poussive.