Radi à la Main d’Or, c’est deux spectacles en un. D’abord, en vedette américaine, l’improbable et folklorique Black Pimp Thomas (alias Thomas N’Gijol encore inconnu), caricature de mac 70’s à la voix fluette. Son irruption sur scène fait forte impression, manteau de fourrure à motifs dalmatiens, chapeau, lunettes de soleil, cigare et verre de cognac. Éclat de rire général lorsqu’il s’éponge la tête avec un string rouge. Ensuite, Radi et son histoire drôle et émouvante. L’enfance à Armentières, près de Lille, avec une mère sévère qui lui envoyait des « sandales à tête chercheuse ». Puis l’arrivée à Paris qui lui permet de poser son regard de visiteur ingénu, façon Lettres persanes, sur une capitale où les habitants souffrent de « pressoïde » et de « gueulosoïde ».
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