Voici, mise en scène par Florence Foresti, une comédie de boulevard dynamique et actuelle, bien que parfois un peu appuyée, écrite par Thierry Buenafuente, l’homme qui a initié l’humoriste au café-théâtre il y a dix ans. Juste retour d’ascenseur pour une pièce qui raconte les retrouvailles d’une bande de potes un 31 décembre… Au bout d’une demi-heure, patatras, le metteur en scène présent dans la salle interrompt la représentation, et c’est parti pour une petite mise en abime. On découvre alors de nouvelles identités sous le masque des personnages – le black, à la base déjà survolté, révélant par exemple une personnalité d’homo encore plus excité, tremblant, électrique. Les personnages poursuivent ensuite la pièce avec une nouvelle distribution, dans un joyeux bordel un brin convenu… Sans être très originale, la trame fonctionne bien, entre les habituels claquements de portes et quelques bonnes trouvailles, d’autant que les comédiens portent leur pièce avec une énergie débordante.