Aux destins enlacés dansant toutes les journées
Si souvent éloignés de nos Réalités
Rêves par-dessus les toits, étoiles dans nos bras
L’ombre se fait lumière mais Je ne la vois pas
La nuit nous donnera les meilleurs lendemains
Perméables instincts qui tiendraient dans nos mains
Je veux, Je ne veux pas, mais l’Âme ? Je ne sais pas
En silence Elle observe l’ensemble de nos pas
La pluie enrobe pourtant encore des miradors
A nouveau du décor, l’Oeuvre se fait un corps
Mais au moment choisi alors que sonne l’heure
Je se réveillera et reçoit la Lueur
Comme l’aube est cachée sous les terres arables
La rosée réjouie de perler le Chemin
Elle attend désormais la venue de sa fable
Mûre de patience et Moi, graine de destin
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Ce texte fait partie des 29 poèmes reçus mercredi 25 mars 2020, lors de la première scène confinée du Chat Noir. Retrouvez les autres dans le compte-rendu de cette restitution virtuelle.