Je me trouvais ici sur le chemin de ta voix
Tu n’y étais pas encore, tu faisais le mort
Alors je m’endors
La détresse, des tresses de fleurs
Mon cœur effleure la teneur en sueur
Du ciel de sel
La nuit bleue
Condamnée que tu étais face au temps mauvais
Les nuits étoilées se conservaient
Alors que les jours s’effilaient
Je m’inquiétais, les autres se lamentaient
La pluie battante des condamnés
Face à ce mur argenté
Leur donne le pouvoir
L’effet es(t)compté
Mais certains n’ont pas pu se relever
Comme toi qui t’es noyée
Konk-Kerne, je te conquiers
Et je m’énerve, face à cet écart du couloir
Tregon, je te connais
Et j’déconne pas, la rose éclora-a
Ce poème fait partie des 23 contributions reçues mercredi 20 mai 2020, à l’occasion de la 3e scène confinée du Chat Noir (dont le compte-rendu est à lire ici).