En intitulant son spectacle « Salué par la critique », Marc Boubli tend-il une perche aux journalistes ? Quoi qu’il en soit, le presque homonyme de Max Boublil ne propose rien de surprenant. Il évoque les clubs échangistes,
la joue pseudo machiste, fait la cagole marseillaise (sa ville natale), dans un trip folklo assez réussi. Ce faisant, il répète les mêmes phases qu’il invite le public à reprendre en chœur (lourd !). L’idée du début est intéressante : après avoir « étudié tous les one-man-shows et disséqué toutes les ficèles de l’humour » (ce qui ne l’empêche pas de ressortir un bon sac de clichés), il va nous montrer ce qu’il faut faire ou éviter pour obtenir un bon spectacle… Mais au bout de trois minutes, c’est oublié. Nouvelle esquive à la fin, quand Marc Boubli demande trois mots au public pour faire une impro et qu’il déguise un spectateur en homme-sandwitch pour porter le chapeau. Bon, le beau-gosse a sans doute des qualités humoristiques, mais ce soir-là, son show ne les a pas mises en valeur.