Julie Ferrier semble avoir tous les talents : elle passe d’un personnage à l’autre avec la facilité d’un transformiste, parodie les accents comme un imitateur et se paie le public en improvisant avec un naturel déconcertant. Une fille de cité au verbe haut nous raconte sa vie en décrivant les personnages qui l’entourent, prof de danse sadique, conseillère d’orientation ou prof d’art déglinguée qui laisse tomber sa bretelle pour dévoiler une poitrine mutine. Des enseignants, donc, pour l’essentiel, que la comédienne incarne avec justesse, notamment à travers ces innombrables tics qu’alimentent les litanies quotidiennes. Bref, le spectacle qui a fait connaitre cette fille talentueuse, schizophrène et un brin exhibitionniste.
Vu le 11 mars 2005 au Palais des Glaces
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