Parmi les Deschiens, ridicules et attendrissants franchouillards, François Morel et Olivier Saladin forment un tandem toujours empêtré dans ses babillages, malentendus inextricables, altercations sans queue ni tête. C’est un autre registre qu’ils explorent ici, plus sensible, moins efficacement comique : occupés à lire des cartes postales de vacances écrites depuis Venise, Rio ou les plages françaises, ils incarnent deux familles qui trimballent partout leurs habitudes et leurs préjugés. Assis chacun de leur côté, les comédiens se rapprochent lors d’excellents jeux de scène où éclate leur complicité. Si le texte de François Morel n’est pas réellement extraordinaire, il est porté par deux acteurs qui savent se révéler très émouvants.
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