Casquette à l’envers vissée sur une bouille joyeuse, D’jal a la tchatche. Alerte, spirituel, réactif, il use de différents niveaux de langue et fait vivre une large palette de personnages. Sur le fond, on est dans la satire communautaire façon Jamel Comedy Club – D’jal nous parle des reubeus, des reunois, et propose même une très bonne parodie de prof portugais dans une classe difficile. Son one-man-groove offre aussi une belle analyse de la danse, dont il propose quelques origines délirantes – selon lui, par exemple, l’inventeur de la salsa devait avoir un slip trop petit pour se dandiner autant. Du rythme, de la verve et, bien sûr, du groove.