Souvent silencieuse, il est temps que je déclame,
Je n’ai pas l’habitude de déclarer ma flamme,
C’est à travers mon art que je libère mon âme,
Souvent silencieuse, évadée dans mes pensées,
À penser au passé.. j’ai toutes ces plaies à panser,
Intensément …je ressens, encensée, suis je une étrange femme?
Souvent silencieuse, je disparais pour me retrouver,
Je suis là, ici, ailleurs… et parfois sans peur,
Avec candeur et douceur, j’effleure ma douleur..
Souvent silencieuse, tu fais sens à mon silence,
D’un coup, la présence de mon absence fait de mon absence une présence,
Toi ! tu ne veux pas me taire ! Non. tu m’éclaires,
Car sans frapper, tu es entré dans ma vie,
Cher Slam.
Ce poème fait partie des 23 contributions reçues mercredi 20 mai 2020, à l’occasion de la 3e scène confinée du Chat Noir (dont le compte-rendu est à lire ici).