De Bruno Chapelle, auteur de la pièce à succès Court sucré ou long sans sucre, on s’attendait à quelque chose de plus réussi. Car la principale qualité de cette comédie sur un groupe de rock au nom évocateur, The Infinished Tupperwares, c’est que les comédiens jouent de la musique live. Les situations s’enchaînent sans surprise, et les rares jeux de mots suraccentués sont consternants. En voulant souligner le fossé qui sépare les générations, les auteurs dessinent des caricatures : d’un côté le rebelle et sa blonde limités du vocable – « fuck, mortel, ça tue » -, de l’autre les deux quadras ringards. Quand on a vu l’affiche, on a tout vu. Bref, c’est « grave », mais ça ne déchire pas.