Il rôde encore
Mais cela toucherait à sa fin ?
Il attend les imprudents
Qui en ont assez de se cacher
Il veut les frapper
Se livrant inconsciemment à lui
En franchissant les barrières
Ses frontières qui limitent le danger !
Ce sont des faibles
Des proies faciles
Mais pourquoi faudrait-il les éliminer ?
Il ne fait pas de détail
Pas de discrimination de races ni de couleur
Tout est bon
Dès lors qu’il frappe
Il n’a pas été éduqué
Il est venu de je ne sais où
De l’autre bout du monde
Traversant les Continents
Porté par ses victimes
Ses soldats obéissants
Qui se mirent aussi à frapper
Sans discernement, bien éduqués
De victimes en victimes
Il prit de l’importance
Jamais assez toujours plus
Semant peur et misère
Voulant laisser sa trace pour l’éternité.
Coronavirus il se nomme
Invisible mais combien présent
Il est nôtre ennemi qu’il nous faut terrasser.
Il faudrait une arme aussi invisible
Pour qu’il ne puisse l’esquiver
Nous avons des choses
Mais elles sont controversées
Pas de preuves formelles d’efficacité
Pour les instances médicales
C’est à celui qui le trouvera le premier
Qui aura la gloire pour l’éternité !
Ce poème fait partie des 23 contributions reçues mercredi 20 mai 2020, à l’occasion de la 3e scène confinée du Chat Noir (dont le compte-rendu est à lire ici).