Dans cette fraîcheur matinale la ville endormie
désertée de ses humains laisse la place aux animaux
qui sortis de leur tanière regardent
les yeux hébétés cette froideur de béton.
Ne sachant ou aller leur museau vers le sol
reniflent les pavés cherchant de la nourriture.
Le silence permet de s’entendre parler
et d’écouter le chant des oiseaux qui
d’un regard inquiet viennent picorer la nourriture
que mon chat trop gâté a laissée.
Ainsi va la vie mêlant animaux et humains,
nous rappelant que nous fûmes des animaux
il y a des temps……..
* * *
Ce texte fait partie des 37 poèmes reçus mercredi 15 avril 2020, lors de la deuxième scène confinée du Chat Noir. Retrouvez les autres dans ce compte-rendu.