Vingt ans après la création des Magnifiques, revoici Michel Boujenah avec les Nouveaux Magnifiques, un morceau de bravoure parfois laborieux où il joue trois grands-pères tunisiens qui aimeraient bien passer à la postérité. Un Michel Boujenah sans surprise, avec son accent pied-noir, son obsession de la paternité et des racines. Le comédien est certes drôle quand il invective le public, digresse à l’infini et se lance dans des répétitions absurdes peut-être un peu appuyées. Mais ce spectacle qui s’étire en longueur ressemble à un brouillon décousu qui cache mal sa vacuité en utilisant Shakespeare comme prétexte à des parodies convenues.
Vu le 22 septembre 2005 au Gymnase