Quand Donel Jack’sman compare la richesse d’invention des séries américaines à la seule « grosse » série française, Plus belle la vie, ça fait penser à beaucoup d’autres stand-up. Mais lorsqu’il décrit la boite de nuit et ses différentes catégories de séducteurs ou le métro aux messages informatifs exaspérants, bien que ces thèmes ne soient pas inédits, il les aborde avec un point de vue original. Le summum est peut-être atteint avec son analyse en trois phases de la façon dont le soi-disant meilleur ami d’une fille parvient, l’air de rien, à la conquérir en mettant son mec sur la touche alors qu’il le défendait au début. On découvre un comédien doté d’une certaine finesse, qui parle des différences entre blancs et noirs en évitant les clichés identitaires.
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