Pour avoir travaillé six ans dans une brasserie du 16e, Christophe Zinck connaît bien le monde de la restauration. Avec un talent inimitable, il joue un serveur débordé au bord de la crise de nerfs, une cliente hystérique, un chef cuisinier psychopathe, un grand-père prétentieux, chiant et libidineux qui interpelle les filles du public ou encore, ultime performance, un critique gastronomique homo qui hurle à la salle entière qu’il connaît « Béjaaart ». Tous ces points de vue – et quelques autres – se recoupent pour former un ensemble jubilatoire. Ses personnages ont beau être caricaturaux, ils sont plus vrais que nature.
